Le Barbier de Séville est un opéra en deux actes de Gioachino Rossini, sur un livret de Cesare Sterbini.
Résumé[]
Acte 1[]
Sur une place de Séville, au lever du jour. Aidé de Fiorello, le Comte Almaviva se cache sous l’identité de l’étudiant Lindoro et prépare une sérénade pour la belle Rosine… laquelle tarde à se montrer. Il attend, puis se cache en entendant quelqu’un arriver : c’est Figaro, le barbier de Séville, qui se présente comme l’homme de toutes les situations, bouillonnant de vie et adorant son métier.
Figaro confie au Comte Almaviva qu’il sait tout sur Rosine : elle est la jeune pupille du Docteur Bartholo, que ce vieux singe s’apprête à épouser ! Figaro glisse une idée à Almaviva : pourquoi ne pas pénétrer chez Bartholo sous les traits d’un soldat enivré ? Dans la demeure bien gardée du barbon, la jolie Rosine a écrit à ce fameux Lindoro qu’elle a très bien entendu venir roucouler sous ses fenêtres…
Le docteur Bartholo a du souci à se faire. Le fourbe Don Basilio, maitre de musique, lui apprend que le Comte Almaviva rôde à Séville : l’information est certaine ! Rien de tel, pour se débarrasser d’un rival potentiellement dangereux, que de répandre la calomnie, glisse Basilio, qui s’y connaît en la matière, et décrit les effets progressivement dévastateurs du vent de la médisance…
Acte 2[]
La ruse du Comte Almaviva a failli : il s’est fait sortir de chez Bartholo par les soldats – et ce malgré l’aide de Figaro et malgré les efforts d’une Rosine tendrement éprise de son séducteur. Le sinistre Bartholo l’a bien compris, qui tente d’accélérer son mariage avec sa pupille. Almaviva tente le tout pour le tout et s’accoutre cette fois en « Don Alonso », professeur de musique... Mais voilà que survient inopinément Don Basilio, le « vrai » maitre de musique ! Un peu d’argent suffit à le faire déguerpir.
Malgré la surveillance accrue de Figaro, Bartholo réussit à surprendre les échanges entre Rosine et le faux Almaviva. Il chasse tout le monde. Le vieillard veut presser le mariage et, surtout, convaincre Rosine que cet Almaviva est un imposteur et un sale séducteur ! Il mande un notaire pour la nuit même. Au terme de nouveaux quiproquos, menés tambour battant par Figaro, c’est Rosine et Almaviva que le notaire unira… Le Comte se présente devant tous comme le libérateur de Rosine… et comme son époux ! Inutile à Bartholo de résister : mieux vaut qu’il décolère et bénisse le mariage.
Anecdotes[]
- Cet opéra a été composé en deux semaines par Gioachino Rossini alors qu'il n'avait que vingt-quatre ans !
- L'ouverture du barbier de Séville, commence exactement pareil que deux autres œuvres de Gioachino Rossini.