La Bohème, est un opéra en quatre actes de Giacomo Puccini, sur un livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica, d’après le roman d’Henri Murger, Scènes de la vie de bohème, et son adaptation théâtrale La Vie de bohème.
Résumé[]
Acte 1[]
C’est la nuit de Noël à Paris, et la vraie vie de bohème pour quatre étudiants sans le sou du Quartier Latin : il y a là Rodolfo, le poète, Marcello, le peintre, Schaunard, le musicien, et Colline, le philosophe, et ils sont aussi transis qu’affamés. Tous partent réveillonner à l’extérieur – tous sauf Rodolfo, qui doit terminer un article. Ce dernier reçoit la visite de la cousette Mimi, sa voisine, en quête d’une chandelle et du grand amour. Rodolfo et elle se présentent tour à tour l’un à l’autre dans deux airs débordants de lyrisme, avant d’unir leur voix : c’est le vrai coup de foudre.
Acte 2[]
Mimi et Rodolfo sont venus retrouver leurs amis au Café Momus, où la fête bat son plein. La bande est rejointe par Musetta, l’ancienne maîtresse de Marcello désormais au bras du vieux Alcindoro. Jalousies, prises de bec, réconciliations : la piquante Musetta sort le grand jeu pour reconquérir son Marcello, qui en pince toujours pour elle.
Acte 3[]
Si Marcello et Musetta passent leur vie à se chamailler, rien ne va plus en revanche entre Mimi et Rodolfo. Mimi est trop coquette et flirte avec tout le monde, se plaint Rodolfo – mais Rodolfo, lui, s’enferme dans sa jalousie, reproche Mimi. En fait, la petite cousette est phtisique, et se sait donc mortellement atteinte. Elle fait ses adieux à son amant, mais tous deux décident d’attendre le printemps pour se séparer définitivement.
Acte 4[]
Quelques mois se sont écoulés, et l’arrivée des beaux jours a signé la rupture entre Mimi et Rodolfo. Impossible pour les deux amis d’oublier leur maîtresse ; ils évoquent avec nostalgie les bonheurs d’hier.
Musette est arrivée accompagnée de Mimi, mourante. Pour payer un médecin à la jeune femme, les amis décident de vendre le peu qu’il leur reste, mais rien n’y fait : après de bouleversants adieux, Mimi avoue à Rodolfo qu’elle l’aime toujours et s’éteint doucement. Rodolfo s’effondre en pleurs, hurlant de désespérés «Mimi ! Mimi ! » dans une atmosphère chargée de pathos.
Voix[]
- Rodolfo : ténor,
- Mimi : soprano,
- Marcello : baryton,
- Schaunard : baryton,
- Colline : basse,
- Musetta : soprano,
- Benoît : basse,
- Alcindoro : basse,
- Parpignol : ténor,
- Un sergent des douanes : basse,
- Étudiants, ouvrières et soldats : chœur.